
L'ABMM demande au Gouvernement de ne pas réduire le pourcentage de déduction fiscale des dons (de 45 % à 30 %).
En France, la déduction est de 66 %, 75 % dans certains cas !
Vidéo sur Antenne Centre TV : https://www.antennecentre.tv/actu/mesure-du-gouvernement-arizona-inquietude-des-associations/23989
Une réduction de la déduction fiscale pour les dons aux associations aurait plusieurs impacts significatifs, tant sur les donateurs que sur les associations bénéficiaires.
Impact sur les donateurs
- Augmentation du coût net des dons : actuellement, en Belgique, les dons donnent droit à une réduction fiscale de 45 % du montant versé, à condition qu'ils atteignent un minimum de 40 € par an et par organisation agréée. Si cette réduction est abaissée à 30 %, comme envisagé dans une note fiscale récente, le coût net pour le donateur augmenterait. Par exemple, un don de 100 € coûterait 70 € au lieu de 55 € après déduction fiscale.
- Réduction potentielle des dons : avec un avantage fiscal moindre, certains donateurs pourraient être moins enclins à donner ou réduire leurs contributions, surtout dans un contexte économique incertain.
Impact sur les associations
- Baisse des revenus : les associations pourraient enregistrer une diminution des dons, ce qui affecterait directement leur capacité à financer leurs projets et activités. Des organisations comme Caritas et la Fondation contre le Cancer ont déjà exprimé leurs inquiétudes face à cette mesure, qualifiant cela de "signal désastreux".
- Augmentation des défis financiers : les associations devront compenser cette perte potentielle en diversifiant leurs sources de financement ou en réduisant leurs activités.
Conséquences sociales
- Affaiblissement de la solidarité** : Une réduction des dons pourrait avoir un impact négatif sur les bénéficiaires des actions associatives (personnes en difficulté, projets humanitaires, etc.), particulièrement dans une période où les besoins sont croissants.
- Réduction du soutien aux causes d'intérêt général** : Les secteurs touchés incluent l'aide humanitaire, la recherche scientifique, la préservation de l'environnement et d'autres domaines d'intérêt public qui dépendent largement des dons privés[1][4].
En conclusion, une réduction de la déduction fiscale risque d'affecter négativement l'engagement philanthropique des citoyens et la viabilité financière des associations.