Groupe SLA : "Sclérose latérale amyotrophique" ou maladie de Charcot
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Nous faisons partie d'un projet pilote de l'INAMI appelé "Fonction de liaison SLA". Nous pouvons envoyer chez vous un.e professionnel.le qui connaît bien la maladie et qui pourra vous aider (ainsi que votre entourage) notamment pour vous permettre de rester dans de bonnes conditions dans votre milieu de vie (voir le dépliant).
L'ABMM peut aussi vous prêter gratuitement du matériel bien adapté tout au long de l'évolution de la maladie (lits médicalisé, lève personne, fauteuil roulant manuel, confort, électronique, matelas anti escarres, ...). Nous pouvons aussi vous mettre en contact avec nos bandagistes partenaires qui connaissent bien la pathologie et pourront, avec vous, choisir la meilleure solution de mobilité qui pourra s'adapter aux évolutions de la maladie.
Le CRETH (Centre de ressource et d'évaluation des technologies pour les personnes handicapées) pourra vous aider en ce qui concerne les adaptations en matière de communication et d'accès à l'ordinateur (voir ici).
En cas de problèmes de déglutition : Madame Fabienne VAN CLEEMPUT a écrit un carnet de recettes adaptées. Elle était atteinte de SLA. Vous pouvez le télécharger gratuitement en cliquant ICI.
Epidémiologie
L'incidence (environ 1/50 000 par an) et la prévalence (environ 1/20 000) sont relativement uniformes dans les pays occidentaux, mais sont plus élevées dans certaines îles du Pacifique Ouest. L'âge moyen de début de la SLA sporadique est d'environ 60 ans. Il existe une légère prédominance masculine (ratio H/F d'environ 1,5/1).
Description clinique
Environ 2/3 des patients atteints de la SLA classique présentent la forme spinale de la maladie (début avec atteinte des membres) caractérisée par une faiblesse et une fonte musculaire focale, de début distal ou proximal, au niveau des membres inférieurs et supérieurs. Progressivement, une spasticité se développe dans les membres atrophiés et affaiblis, affectant la dextérité manuelle et la démarche. Les patients dont la maladie débute par des signes bulbaires présentent en général une dysarthrie et une dysphagie aux solides ou aux liquides. Les symptômes au niveau des membres peuvent apparaître presque simultanément avec les symptômes bulbaires, ou dans la grande majorité des cas 1 à 2 ans après. La paralysie est progressive et entraîne une insuffisance respiratoire conduisant au décès dans les 2 à 3 ans (forme bulbaire) ou dans les 3 à 5 ans (forme spinale).
Etiologie
La majorité des cas sont sporadiques, mais 5 à 10% sont familiaux et présentent pour 20% d'entre eux des mutations du gène SOD1 (21q22.11), pour environ 2 à 5%, des mutations du gène TARDBP (1p36.22) codant la protéine TAR DNA-binding protein 43 (TDP-43) et pour 1 à 2%, des mutations du gène VCP (9p13.3) codant pour la protéine Valosin Containing Protein. Deux pour cent des patients atteints de la forme apparemment sporadique présentent des mutations du gène SOD1. Des mutations du gène TARDBP ont également été identifiées dans des cas sporadiques.
Méthode(s) diagnostique(s)
Le diagnostic repose sur la connaissance des antécédents cliniques, les examens, l'électromyogramme, et sur l'élimination, par des examens appropriés, des maladies ressemblant à la SLA (neuropathie motrice multifocale, maladie de Kennedy (voir ces termes), et à la myélopathie cervicale spondylotique). Les caractéristiques pathologiques incluent une perte de motoneurones avec des inclusions intraneuronales immunoréactives à l'ubiquitine dans les motoneurones supérieurs et des inclusions immunoréactives au TDP-43 dans les motoneurones inférieurs. La présence de lésions des motoneurones supérieurs et inférieurs non expliquée par une autre cause suggère une SLA.
Prise en charge et traitement
La prise en charge est symptomatique, palliative et multidisciplinaire. Une ventilation non-invasive prolonge la vie et améliore sa qualité. Le Riluzole (Rilutek) est le seul médicament permettant de prolonger la vie des patients.
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