Gestion des problèmes d’approvisionnement en immunoglobulines : à partir du 1er juin 2022, uniquement remboursées en pharmacie hospitalière

 

Le 1er juin 2022, les conditions de remboursement de toutes les immunoglobulines polyvalentes pour administration par voie intraveineuse et sous-cutanée seront adaptées pour pouvoir réagir rapidement en cas de problèmes d’approvisionnement et garantir la continuité du traitement.


​Depuis longtemps, l’approvisionnement des immunoglobulines pose problème. Après concertation, l’AFMPS et l’INAMI ont décidé que seul le médecin spécialiste pourra les prescrire et qu’elles pourront uniquement être remboursées dans les pharmacies hospitalières. Cela permettra une répartition meilleure et plus équitable du stock disponible limité.

À cause de ces mesures, les conditions de remboursement des immunoglobulines polyvalentes pour administration par voie intraveineuse (IgIV) et sous-cutanée (IgSC) ont été à nouveau évaluées et harmonisées.

Grâce à ces adaptations, la base de remboursement des IgIV et des IgSC sera uniforme et une future augmentation du prix des IgSC et des IgIV n’aura pas d’impact direct sur le budget de l’assurance soins de santé ou sur la qualité des soins pour le patient. De plus, cela permettra de pouvoir réagir de façon rapide et flexible en cas de problèmes d’approvisionnement, et de garantir la continuité des soins.

Les adaptations s’appliqueront aux spécialités à base d’IgIV et d’IgSC polyvalentes :

  • Nanogam,
  • Privigen,
  • Iqymune,
  • Octagam,
  • Hizentra,
  • Gammanorm.

À partir du 1er juin 2022, l’assurance soins de santé remboursera toutes les immunoglobulines polyvalentes (y compris les IgSC) uniquement si elles sont délivrées par une pharmacie hospitalière. Pour faciliter la transition vers la délivrance des immunoglobulines par la pharmacie hospitalière dans le contexte actuel de disponibilité limitée, l’AFMPS et l’INAMI ont élaboré des recommandations spécifiques pour les médecins, les pharmaciens (hospitaliers), les grossistes-répartiteurs et les patients.

Source : INAMI